Quelles sont les conditions difficiles sur la route et que faire ?
Vous le remarquerez probablement durant vos leçons, mais vos déplacements peuvent parfois être gênés par des conditions de conduite difficiles. Trafic dense, pluie ou brouillard, de nombreuses situations peuvent devenir dangereuses si vous manquez de vigilance. N’ayez crainte, En Voiture Simone vous détaille comment faire face à ces aléas de la route.
Conduire dans un trafic dense
Si vous habitez en ville, vous allez être confronté à une circulation dense de manière plus ou moins fréquente. Quel que soit le type de route, vous devez adapter votre vitesse à la situation pour limiter les risques. Pas de panique, en faisant preuve de vigilance et d’anticipation, vous n’aurez aucun mal à appréhender le trafic !
En agglomération, gardez le pied sur le frein pour pouvoir ralentir en cas de problème, et respectez vos distances avec le véhicule qui vous précède afin de ne pas encombrer les intersections. Faites très attention aux usagers qui peuvent circuler en interfile comme les conducteurs d’EDPM (engins de déplacement personnel motorisé) par exemple. Malgrés leurs équipements obligatoires (feux de croisement notamment), ils sont peu visibles.
Sur un passage à niveau, attendez que tous les automobilistes aient dégagé le passage avant de vous y engager. Sur les routes à plusieurs voies de circulation, restez sur votre voie, sauf pour changer de direction, et souvenez-vous qu’en cas de freinage d’urgence ou d’accidents vous devez signaler le danger aux usagers derrière vous en utilisant vos feux de détresse.
Conduire la nuit
Conduire la nuit peut être difficile à cause du manque de visibilité et du risque d’endormissement. Toutefois, en adaptant votre vitesse et en utilisant les feux de circulation adaptés, vous aurez un comportement responsable et sécuritaire.
Bien utiliser ses feux selon les situations
- En agglomération, vous pouvez utiliser les feux de position ou de croisement,
- Sur une chaussée non éclairée, les conducteurs doivent vous devez utiliser les feux de croisement afin de ne pas éblouir les autres usagers,
- Si vous êtes seul sur la route, vous êtes autorisé à utiliser les feux de route pour avoir une visibilité maximale.
Le soleil n’est pas le seul à causer des éblouissements ! Ne fixez pas les véhicules en face de vous, au risque de ne plus rien voir pendant plusieurs secondes. Il est conseillé de regarder l’extrémité droite de la chaussée lorsque vous croisez un autre usager. Si vous possédez une voiture récente, mettez votre rétroviseur en mode nuit pour plus de confort.
Conduire avec du vent
Les risques liés au vent ne sont pas à prendre à la légère. En effet, le vent peut être responsable d’écarts de conduite particulièrement dangereux dans de nombreuses situations :
- durant le dépassement d’un camion ;
- à la sortie d’un virage ;
- à la sortie d’un tunnel.
Deux règles sont alors à respecter : tenir fermement le volant et adopter une allure en dessous des limitations pour éviter tout risque de déportation en cas de vent latéral. Des panneaux de signalisation sont présents dans les zones exposées au vent, et les manches à air vous permettent de connaître l’orientation de celui-ci.
Conduire sous la pluie
Lorsque vous conduisez sous la pluie, vous devez redoubler de vigilance à cause des risques d’aquaplaning et du manque de visibilité. Toutefois, en augmentant les distances de sécurité et en réduisant votre vitesse, vous adoptez une conduite responsable
Savoir utiliser le bon éclairage par temps de pluie
Dès les premières gouttes de pluie, allumez vos feux de croisement. Ceux-ci vous permettront de mieux voir, mais également d’être vu si les précipitations s’intensifient. En cas de forte pluie, vous pouvez allumer vos antibrouillards avant pour augmenter votre visibilité.
L’utilisation des feux de brouillard arrière est strictement interdite par temps de pluie. En effet, vous risquez d’éblouir les usagers qui sont derrière vous.
Nos conseils pour conduire en toute sécurité !
Lorsqu’il pleut, l’adhérence sur la route est deux fois moins bonne. Autrement dit, la distance de freinage est deux fois plus longue que par temps sec. Lorsque les pneus ne sont plus en contact avec le sol à cause de l’accumulation d’eau sur la chaussée, le principal danger est l’aquaplaning. Pour éviter cette situation, vérifiez régulièrement l’état de vos pneus et roulez à une vitesse adaptée à la situation.
Le deuxième risque est l’apparition de buée due à l’humidité. Dès sa formation sur votre pare-brise, ne tardez pas à activer le système de désembuage pour ne pas avoir une perte de visibilité.
Conduire en cas de brouillard
La visibilité est fortement réduite lorsque vous conduisez avec du brouillard. Vous devez alors appliquer la règle des trois égalités. Cela signifie que lorsque la visibilité est inférieure à 50 m, vous devez circuler à moins de 50 km/h en maintenant un intervalle de sécurité de plus de 50 m. La vitesse doit ainsi être proportionnelle à la visibilité : si celle-ci est de 70 m, votre vitesse doit être de 70 km/h.
Utilisation des phares
Avec du brouillard, vous devez utiliser les feux de croisement associés aux antibrouillard avant. N’allumez vos feux de brouillard arrière qu’en cas de nappe épaisse de brouillard, et pensez à les éteindre lorsque celui-ci commence à se dissiper.
Conduire sur la neige
En hiver, conduire sur la neige présente de nombreux risques pour les automobilistes. Entre la perte d’adhérence dû au verglas qui rend les freinages dangereux et le manque de visibilité, les conducteurs doivent faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements. En cas de forte neige, il est vivement conseillé d’annuler votre trajet et de ne pas prendre la route afin d’éviter tout danger.
Utilisation des phares par temps de neige
Comme pour le brouillard, les feux de croisement doivent être allumés de jour comme de nuit par temps de neige. Les feux de brouillard avant sont vivement conseillés, mais les antibrouillard arrière ne doivent être allumés que lors de chutes de neige.
Les risques liés à la neige et au verglas
La présence de neige sur la chaussée divise par 4 l’adhérence d’un véhicule. Pour y faire face, vous pouvez utiliser des pneus thermogommes qui ont une meilleure adhérence. Dans certaines zones, les chaînes à neige sont obligatoires. Malgré ces équipements, la conduite sur une route verglacée reste vivement déconseillée : le verglas rend en effet l’adhérence presque nulle.
Les bons réflexes à avoir
Sur les routes enneigées, pensez à réduire votre vitesse et à adapter les distances de sécurité avec les autres automobilistes. Vérifiez votre niveau d’huile et l’état de votre batterie.
Vous pouvez également utiliser un liquide de lave-glace adapté aux conditions hivernales.
Les conducteurs doivent aussi s’assurer d’avoir en leur possession des équipements indispensables en cas de neige : raclette, boîte d’ampoule pleine pour pallier des feux défaillants, etc.
En cas de grand froid, vous pouvez enclencher une vitesse plutôt que d’actionner le frein à main. Dans tous les cas, vous ne devez pas dépasser un engin de service hivernal.
Conduire sous le soleil
Conduire sous le soleil rappelle les vacances, mais vous ne devez pas manquer de vigilance pour autant. En effet, vous pouvez subir un éblouissement du soleil qui vous aveugle pendant plusieurs secondes. La perte de visibilité la plus fréquente est celle ressentie à la sortie d’un tunnel. Vos yeux ont alors besoin de 5 à 6 secondes pour s’adapter à la luminosité. Or, pendant ce temps, votre voiture continue d’avancer ! Pour éviter tout risque, adaptez votre vitesse et utilisez le pare-soleil.
Certains véhicules sont équipés de feux adaptatifs. Intégrés aux feux de croisement et aux feux de route, ces feux s’adaptent à toutes les situations, mais aussi au trajet des virages. Ce qui peut s’avérer très utile sur les jonctions et les bifurcations des autoroutes par exemple. Ils sont parfaits pour assurer la visibilité des conducteurs sans éblouir les autres usagers et permettent de réduire considérablement le risque d’accidents.